Le temple date de la seconde moitié du XVIIe siècle. Il est de construction en rondins empilés – à l’exception de la tour, qui est de construction à ossature poteaux-poutres. L’ensemble (murs et toiture) est recouvert de bardeaux en bois. A l’intérieur, l’aménagement complet qui remonte au tournant des XVIIIe et XIXe siècles, a été préservé – de style baroque tardif. Ce sont principalement: l’iconostase datant de 1904 oeuvrée par Michel Bogdański, le maître-autel du XIXe siècle dans le choeur et deux autels latéraux dans la nef – l’un avec l’icône de la Sainte Vierge Marie et l’enfant Jésus, l’autre présentant l’image de la croix. Il convient également de noter la polychromie de 1811 et d’intéressantes peintures sur les murs imitant des colonnes et des corniches de marbre.

En 1947, dans le cadre de l’opération WISŁA (1947)- vaste plan militaro-politique décentralisé, consistant à pacifier le Sud-Est de la Pologne en privant l’armée insurrectionnelle ukrainienne ou UPA du soutien naturel de la population de par les affinités ethniques. Les minorités ukrainiennes ont été déportées vers les terres polonaises de l’Ouest ravies aux Allemands. Les Lemkos, autre minorité presque disparue aujourd’hui, (de langue ruthène et majoritairement gréco-catholique) qui vivaient en Pologne subcarpatique à l’Est de Cracovie ont fait aussi l’objet de cette déportation massive – , tous les résidents ont été déplacés de Kwiatoń. Après cet événement, l’église orthodoxe a été convertie en église catholique romaine. Quatre ans plus tard, en 1951, une paroisse avec une succursale à Kwiatoń a été établie dans la commune voisine d’Uście Grolicki. Depuis lors, l’église de Sainte Parascève fonctionne comme une église auxiliaire dans ladite paroisse.

En 2013, l’ancien temple des Lemkos a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO