Les premières références crédibles au village de Tymowa dans les chroniques historiques « Annales seu cronicae incliti Regni Poloniae » de l’historien polonais Jan Długosz apparaissent vers 1215. Il est question du village et non de la paroisse. La première église n’a probablement été dédicacée ici qu’en 1277, mais elle a été incendiée lors de l’invasion suédoise au XVII^e siècle. L’église actuelle en bois a été érigée et consacrée en 1764 puis agrandie en 1913 par l’extension du choeur.    L’église de style baroque à trois nefs est de construction en rondins empilés et de revêtement mural extérieur simple en planches à clin verticales. Le choeur plus étroit est à chevet à trois côtés, la sacristie et le trésor y sont accolés respectivement du côté sud et du côté nord. Le choeur et la nef centrale conservent un plafond plat, supporté par des poteaux au niveau des nefs latérales. Le toit aussi bien au niveau de la nef que du choeur est à pignon, c’est- à -dire à deux versants. Sur la porte principale, on trouve de vieilles garnitures et charnières décoratives de style gothique. La polychromie figurative et ornementale date de 1913. Sur le maître-autel datant de la seconde moitié du XVIII^e siècle, on peut voir dans la partie principale un portrait de style baroque de Saint Nicolas du XVIII^e siècle, au niveau du couronnement un tableau de la Sainte Trinité, et dans l’antependium ((latin : « qui pend devant », ou devant d’autel, est un élément décoratif, souvent en toile de lin, en brocart ou en cuir, destiné à orner le devant de l’autel) également un portrait de style baroque de Saint Nicole (de Myre) sauvant les condamnés (image peinte sur une planche de bois). Si la plupart des autels latéraux datent de la seconde moitié du XVIII^e siècle, l’un est de style classique du XIX^e siècle, on y trouve des tableaux: de Sainte Anne, de style baroque de 1769, de Saint Antoine de Padoue, de Notre-Dame des Sept-Douleurs et du Christ des Douleurs.

 

Dans l’église, la chaire de style rococo comportant les portraits de quatre évangélistes avec leurs attributs traditionnels et la figure de Jésus capte également notre attention. Sur le dossier on voit un tableau de Saint Jean-Baptiste avec une inscription le datant de 1766. Les fonts baptismaux de style baroque ont été réalisés sous forme de coupe avec un couvercle en bois en forme de couronne. Au milieu des fonts baptismaux a été placée une composition sculpturale du baptême du Christ en Jordanie. Un élément non négligeable qui mérite également notre attention est le bénitier en marbre du XVII^e siècle, décoré d’un emblème de l’ordre du Carmel. Il a probablement été transféré ici de l’église démolie de l’ordre du Carmel de Nowy Wiśnicz.